Objectif ventes pour Saint Vincent
Depuis les ventes de yearlings de La Teste Osarus 2012, le Haras de Saint Vincent situé dans les Pyrénées-Atlantiques à deux pas de Pau se place en tant que vendeur de plus en plus active. C’était encore le cas cette année à La Teste où une de leur pouliche a été vendue 70.000€. Retour avec Thierry Dalla Longa sur les prochaines ambitions du haras.
Le Haras de Saint Vincent profite d’une belle exposition aux pieds des Pyrénées
Ancien premier garçon chez Jacques Ortet pendant 6 ans, Thierry Dalla Longa est resté dans le sud-ouest où il a ouvert son propre haras aux pieds des Pyrénées en 2010. Les premiers foals y sont nés la même année, il y avait deux naissances : un pur-sang et un pur-sang arabe issue de la jument de cœur du patron et de la patronne Ludivine Charles nommée Shamilah.
Thierry Dalla Longa ici aux côtés de Loup Breton
Membre du bureau du Syndicat des éleveurs du sud-ouest depuis cette année, Thierry Dalla Longa a tout d’abord commencé par prendre des chevaux au repos avant de se consacrer à la partie élevage. C’est ainsi que des Stacelita, Alterite, Zack Hall, Kalahari Gold ou autre Lastuce sont restés de passage au haras.
Zack Hall, probable lauréat du Défi du Galop 2013, au repos au Haras de Saint Vincent
Depuis le début de cette activité, plus de 600 chevaux sont ainsi passés au repos au haras. Dans le but de favoriser les éleveurs sans sols, le Haras de Saint Vincent accueille également une vingtaine de poulinières à l’année dont Danse d’Amour, la mère de Dance In The Park.
Le barn flambant neuf accueille poulinières et jeunes chevaux
Les prochains mois seront évidemment bien chargés pour Thierry Dalla Longa et Ludivine Charles. Les prochaines ventes seront celles d’Osarus au Lion d’Angers en novembre (12 lots dont 9 yearlings, 1 2ans store, 1 poulinière et un foal) puis celles d’Arqana à Deauville en décembre (1 poulinière et 1 foal). Citons de plus qu’il y a seulement quelques heures, le Haras de Saint Vincent présentait 3 chevaux aux ventes de pur-sang arabes à Saint-Cloud. Tous les 3 y ont été vendus; un cheval à l’entrainement pour 20.000€, un yearling pour 10.000€ et un dernier 2ans pour 10.000€. Déjà pour les ventes de yearlings à La Teste en septembre 2013, les 4 lots présentés avaient tous été achetés.
Pour finir, citons que les étalons Amadeus Wolf, Loup Breton et Skins Game ont respectivement sailli 43, 23 et 12 juments en 2013.
Un lieu historique. Les anciennes écuries d’Emile Lestorte, grand éleveur d’Anglo-Arabes qui élevait sur le même haras.