90 % de vendus à la vente Osarus de La Teste 2012
Du jamais vu. Avec les derniers amiables en cours, l’édition 2012 de la vente de yearlings de La Teste atteint un pourcentage à peine croyable de 90%.
Emmanuel Viaud avait annoncé ses objectifs avant la vente : un top price à 50.000 €, 15.000 € de moyenne, 1,5 M€ de chiffres d’affaires et 75 % de vendus. A la finale, il y a eu 2 tops price à 46.000 €, le lot 71, une fille de Stormy River et Mamitador, présentée par le Haras d’Haspel, vendue à MAB Agency (Marc-Antoine Berghgracht) pour Anthony Forde, et le lot 92 , un mâle de Sunday Break et Popée, présenté par le Haras de Clairefontaine (Marie-Laure Collet) pour le compte de la SCEA des Prairies (Thomas et Benoit Jeffroy) vendu à Fretless Limited (Paul Basquin). Le CA a atteint 1,616 M€, soit une progression de 56,2 %. La La moyenne reste certes à 12.000 € mais le pourcentage de vendus passe du chiffre déjà élevé de 74% en 2011 au chiffre litteralement extraordinaire de 89,74 €.
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Mafille (lot 71), présentée par le Haras d’Haspel, acquise 46.000 € par MAB Agency
Le vendeur José Delmotte (Haras d’Haspel) vient féliciter l’acheteur Anthony Forde, accompagné de Rodolphe Collet et Marc-Antoine Berghracht.
Sept chevaux ont passé le cap des 30.000 €, il y en a 31 de plus entre 15 et 30.000 €. C’est à dire qu’Osarus a réussi le pari qui a présidé à sa naissance il y a 5 ans : trouver le créneau français du yearlings à 15/20.000, voire un peu plus, qui est ce cheval type dont la vente fait plaisir au vendeur qui n’a pas investi des millions pour produire son animal, et qui ravi l’acheteur qui peut rêver pour un tarif accessible. Il apparaît clairement à La Teste que les gens sont terre à terre. Les vendeurs vendent sans croire aux embellies fantastiques, les acheteurs se déplacent pour mettre des enchères, car ils savent que même avec un budget serré, ils vont trouver le cheval qui convient. Les résultats de ces chevaux d’Osarus plus efficaces que bien vernis convainquent aisément. Et donc comme tout le monde s’entend sur les objectifs, les chevaux changent de main. " J’ai vendu tout mes chevaux ! " dit Alain Régnier en serrant les mains à tout le monde alors qu’il s’apprête à reprendre la route du nord. " Et je ne repars pas à vide, car je remonte certains poulains à l’élevage."
Fils de Sunday Break et Popée, ce yearling a été vendu pour 46.000 € à Paul Basquin par le Haras de Clairefontaine, dirigé par Marie-Laure Collet dont le compagnon Teddy Poirier (transporteur à Senonnes) présente ici le cheval.
Marie-Laure Collet entourée des frères Jeffroy, Benoît et Thomas.
Le buffet de Jean Biraben et la bar à champagne de Christophe German (Le Centaure) n’ont pas désempli. Mais il faudra tout de même dans les années à venir que les enchères aillent un peu plus vite car la vente a duré 8 heures et s’est terminée juste avant la tombée de la nuit. Certains acheteurs raréfiés en ont profité dans la dernière demi-heure dont…France Sire dont l’équipe elle-même a fait l’acquisition d’une pouliche à 3000 €, une pourtant remarquable fille d’Astronomer Royal et la bonne Allmia (lot 144), grâce à une enchère lancée depuis la caméra par la cadreuse elle-même Lise Hallopé, ce qui a laissé incrédule pendant un instant l’auctionner Emmanuel Viaud. C’est évidemment la 1e fois de l’histoire des ventes que la staff technique de la télévision couvrant l’événement signe un bulletin d’achat. Décidément, c’était l’année du jamais vu !