PLAN DE MONTE 2021: JEAN BIRABEN (RE)JOUE LA CARTE DE LA JEUNESSE

Archétype même du principe du « self-made man », dont l’autodidaxie et l’attrait pour la jeunesse et la nouveauté ont permis non seulement à l’entreprise familiale, mais aussi à son élevage, de devenir des références tant dans son Sud-Ouest natal que dans la France entière, Jean Biraben est fier de vous présenter son plan de monte 2021, faisant la part belle à des reproducteurs en devenir.

 

Jean Biraben, une figure du Béarn toujours très proche de ses protégés équins

 

Si sa passion pour la plus belle conquête de l’Homme ne fait aujourd’hui plus aucun doute, lui dont l’enthousiasme et la bonne humeur sont reconnaissables entre mille lors des (très) nombreux concours, ventes aux enchères ou réunions de courses de l’Hexagone auxquels il se rend chaque année, Jean Biraben a toutefois mis beaucoup plus de temps à s’intéresser à ces animaux à poils que ceux à plumes. En effet, « Monsieur Jean » n’est autre que le fils d’Odette et Joseph Biraben qui, au début des Trente Glorieuses, et conformément à la célèbre chanson d’Yves Montand, partaient de bon matin, sur les chemins, à bicyclette, à la recherche des meilleurs canards, oies et volailles sur les marchés du Béarn pour ensuite les cuisiner et réaliser avec, des produits « porte-étendard » de la gastronomie du Sud-Ouest, comme le foie gras, le confit ou le magret de canard. Des hors d’oeuvre mais aussi des plats cuisinés qui ont fait non seulement la renommée de la Maison Biraben dans tout le Sud-Ouest, mais également dans la France entière, avec de nombreuses médailles décrochées lors de plusieurs Salons de l’Agriculture, à Paris.

 

Les terres d’élevage de la famille Biraben, aux alentours de Pau, dans le Béarn

 

Une notoriété résultant d’une transmission sur trois générations d’un savoir-faire alliant qualité, tradition et amour du terroir, et couplé à cette capacité qu’ont eu certains membres de la famille Biraben à implanter des choses nouvelles, guidés par leurs propres convictions. Comme Jean par le passé, et ses fils, Cyrille et Pierre, aujourd’hui à la tête de l’entreprise. Le premier nommé s’est d’ailleurs servi de ses qualités d’autodidacte et d’entrepreneur pour se lancer à son tour dans l’univers magique des courses hippiques, qu’il n’a découvert que fortuitement, à l’âge de 18 ans, sur l’hippodrome de Mont-de-Marsan, avec celle qui allait devenir son épouse et indéfectible soutien, Dany.

 

Jean et Dany Biraben, un couple « so chic » et « so courses hippiques » !

 

Affublé de la double casquette de propriétaire et éleveur, Jean Biraben a eu la joie de voir ses protégés passer le poteau en tête à maintes reprises, en France comme à l’étranger. Une flopée de gagnants emmenés notamment par la belle et bonne Mindza, lauréate à Chantilly de la Coupe de France des Chevaux Arabes, en 2014, ou encore le champion Anglo-Arabe Zamouncho, vainqueur à 3 ans du Grand Prix des Anglo-Arabes de Longchamp puis à Tarbes du Prix du Ministère de l’Agriculture chez les 25%. Chez les « purs », l’Élevage Biraben s’est notamment distingué grâce à l’éclectique Zaliapour, victorieux aussi bien en plat qu’en obstacle, notamment dans la Grande Course de Haies de Clairefontaine (L.), mais aussi par le truchement du non moins doué Martalin, lauréat de deux Grands Steeple-Chase des Flandres, à Waregem, et d’un Grand Cross de Merano, en Italie, ou encore du quadruple lauréat de Listed, Mr Satchmo, sans oublier Storm River, vainqueur d’un Grand Prix du Département 06 (L.), à Cagnes-sur-Mer.

 

Martalin, excellent cheval d’obstacles élevé au pied des Pyrénées par Jean Biraben

 

De (très) bons chevaux de courses ayant vu le jour dans l’une des deux structures d’élevage de Jean Biraben, les Haras de Doumy et de Beuste, situés respectivement au nord et au sud de Pau, où séjournent à l’année une bonne trentaine de poulinières, s’apprêtant pour la plupart à aller cette année à la rencontre de jeunes étalons, stationnés tant dans le sud-ouest qu’au nord-ouest de l’Hexagone. En effet, le Président de l’ECSSO (syndicat des Éleveurs de Chevaux de Sang du Sud-Ouest) fera de nouveau confiance pour 2021 aux reproducteurs du Haras des Granges de son ami et Vice-Président Mathieu Daguzan-Garros, envoyant notamment cinq de ses juments dont Non Pareille, la nièce du champion Tin Horse (Poule d’Essai des Poulains, Gr.1) à Johnny Barnes, un vainqueur du Prix Quincey (Gr.3) en 2015 dont les premiers produits devraient faire leurs grands débuts en compétition cette année.

 

Pour 2021, Johnny Barnes est très présent dans les petits papiers des juments de l’Élevage Biraben

 

Mère du bon Harmless, lauréat des Grand Prix de la Riviera Côte d’Azur (L.) et Roland de Chambure (L.), Snowbright prendra quant à elle la direction de la Normandie et du Haras de Bouquetot pour y faire la rencontre d’Al Wukair, héroïque vainqueur de l’édition 2017 du Prix Jacques Le Marois (Gr.1), que rencontrera de nouveau la quadruple lauréate en piste Money Time, avec qui elle a donné le top price des foals de la J3 de la dernière Vente d’Élevage Arqana. Par ailleurs, car toujous très à cheval sur le fait de tendre la main à la jeunesse, Jean Biraben a décidé de faire confiance cette saison à deux nouveaux membres du parc étalon français, à savoir Elarqam et Romanised, à qui il enverra respectivement l’américaine Al Hamla, une nièce du crack aux quatre victoires de Gr.1 Mastercraftsman, et Ehteyat, qui n’est autre qu’une petite-fille d’une gagnante de l’Irish St.Leger (Gr.1): Mountain Lodge. Auteure d’une honnête carrière en course sous la férule de Didier Guillemin, d’où ressortent une victoire ainsi qu’une troisième place dans le Prix Caravelle (L.), Queendara partira quant à elle à la rencontre de Le Brivido, sitôt avoir donné naissance à son produit par Fas, l’un des étalons du Haras de Saint-Vincent auquel Jean Biraben croit également beaucoup.

 

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