LE PRIX DE BARBEVILLE POUR THE GOOD MAN: HAPPY BIRTHDAY STÉPHANE WATTEL !
Voilà un cadeau d’anniversaire de fort bon aloi ! En effet, Stéphane Wattel, qui a célébré hier son 58ème printemps, a eu la joie de voir triompher The Good Man dans le Prix de Barbeville (Gr.3), à ParisLongchamp, pour son premier essai sur longue distance. Ce fils de Manduro, élevé par la famille Larrieu, lui offre ainsi un deuxième succès au niveau Groupe cette année, après celui de Rosacea dans le Prix de la Grotte (Gr.3).
The Good Man et Théo Bachelot, brillants vainqueurs hier du Prix de Barbeville (Gr.3) à ParisLongchamp (© APRH)
Pour sa grande première sur une distance « marathon », on peut dire que cela s’est plutôt bien passé. Très bien même ! Aligné hier au départ du Prix de Barbeville (Gr.3), disputé sur les 3.100 mètres de ParisLongchamp, The Good Man n’a effectivement pas manqué de remporter cette épreuve, sous la selle du toujours très en forme Théo Bachelot, en profitant ainsi pour épingler une première victoire de Groupe à son palmarès, en plus d’offrir un bien joli cadeau d’anniversaire à son metteur au point deauvillais, Stéphane Wattel.
Stéphane Wattel, un entraîneur heureux après la victoire de son protégé The Good Man dans le Prix de Barbeville (Gr.3) disputé hier, à ParisLongchamp… le jour de son 58ème anniversaire ! © APRH)
Dans une course emmenée par Palus Argenteus (Silver Frost), The Good Man a toujours galopé au contact des principaux animateurs, en deux/troisième position, bien calé côté corde. Après avoir rongé son frein un moment dans la dernière ligne droite, le représentant d’Adrian Pratt (associé avec Martin Ingram, Peter David Anwyl-Harris, Lord Clinton et Stéphane Wattel, ndlr) a pu trouver l’ouverture à 250 mètres du but et est ensuite parvenu à créer la décision sur une simple accélération, l’emportant de très plaisante façon. Au passage du poteau d’arrivée, trois-quarts de longueur le sépare de Bubble Smart (Intello), qui effectue là une bonne rentrée, venant subtiliser la deuxième place à Joie de Soir (Fastnet Rock) dans les tout derniers mètres du parcours.
Outre son entraîneur, Stéphane Wattel, auteur d’un excellent début de saison avec déjà 16 victoires (dont une autre au niveau Gr.3 avec Rosacea, lauréate du Prix de la Grotte plus tôt ce mois-ci, ndlr) et 50 places obtenues avec 95 partants, The Good Man vient également mettre à l’honneur le Sud-Ouest et l’élevage de la famille Larrieu, à la tête des Haras d’Idernes et de Saint-Faust, dans les Pyrénées-Atlantiques, et qui ont co-élevé ce fils de Manduro avec le Haras des Capucines. Quatrième produit de la placée en plat So Good, The Good Man est le neveu de deux chevaux « black-types » que sont Joly Gene (ex- Impulsive Moment, ndlr) et Ballyglasheen, double placée de Listed en plat outre-Manche pour la première nommée (2ème Classic Trial Stakes, Gr.3 et 3ème Glasgow Stakes, L., ndlr) et vainqueur du The Swinton Hurdle (Gr.3) en obstacle pour le second. Sa deuxième mère, Luas Line, a elle aussi été une très bonne performeuse en plat, ayant notamment remporté l’édition 2005 du Garden City Breeders’ Cup Handicap (Gr.1) à Belmont Park, aux États-Unis, de même que ses grand-tante et oncle, Lost In The Moment et Panama Hat, sortis entre autre lauréats de la Bosphorus Cup (Gr.2) pour la première citée et des Diamond Stakes (Gr.3) pour le second.
Entouré de Théo Bachelot et Stéphane Wattel, Gérard Larrieu, co-éleveur de The Good Man aved ses frères, Jean-Paul et André (© APRH)
Ne cessant de se bonifier avec le temps, fruit d’un long travail de l’ombre orchestré par Stéphane Wattel et toute son équipe de Deauville, Morgan Delalande en tête, qui monte le cheval tous les matins, The Good Man a du attendre sa onzième sortie pour enfin débloquer son compteur de victoires (après plusieurs accessits, ndlr), à l’automne de ses 3 ans, sur l’hippodrome du Pin-au-Haras. Revenu encore plus fort à 4 ans, où il est notamment parvenu à remporter successivement deux gros handicaps Quinté +, à Saint-Cloud et ParisLongchamp, The Good Man a réalisé des débuts plus remarqués au niveau Groupe l’an dernier, se classant notamment deuxième du Grand Prix de Deauville (Gr.2) ainsi que du Prix d’Hédouville (Gr.3), et troisième du Prix du Conseil de Paris (Gr.2), à chaque fois battu de fort peu. Confirmant donc sa bonne réapparition en piste de fin mars, à Saint-Cloud, où il avait terminé troisième du Prix de la Porte de Mardrid (L.), The Good Man affiche donc de claires ambitions pour les prochaines belles épreuves de type « marathon » se profilant à l’horizon.