La carrière d’étalon de Never On Sunday s’est arrêtée
C’est officiel, Mathieu Daguzan-Garros vient d’annoncer l’arrêt de la carrière d’étalon de Never On Sunday pour des problèmes de fertilité, lui qui avait pris soin de ce fils de Sunday Break dès 2013 à son arrivée au Haras des Granges.
Mathieu Daguzan-Garros et Never On Sunday
Né en 2005 et élevé par la SCEA des Prairies dans le Finistère, Never On Sunday avait été invaincu à l’âge de 2 ans après deux victoires à Toulouse et Lyon. Gagnant du Prix Ridgway (Listed) puis du Prix du Prince d’Orange (Gr.3) à l’arrière saison de ses 3 ans sous l’entrainement de Jean-Claude Rouget, Never On Sunday est devenu lauréat de Gr.1 à 4 ans en empochant le Prix d’Ispahan. 3 e des Prince of Wales’s Stakes à Royal Ascot, le fils du regretté Sunday Break s’est ensuite envolé pour les Etats-Unis où il avait pris plusieurs places de Gr.1 et Gr.2 avant de revenir en France en 2012 pour y commencer sa nouvelle carrière d’étalon au Haras de Grandcamp.
Spécialiste des distances intermédiaires, Never On Sunday a d’amblée produit des gagnants lors de sa première génération. Son premier vainqueur, Bibione, avait été enregistré à Wissembourg. En 2017, il avait commencé fort l’année avec Birdparker qui s’était placé 3 e du Prix Christian de l’Hermite (Listed) à Cagnes, son meilleur produit actuellement qui avait également gagné la première course pour 3 ans sur les obstacles dans le sud-ouest en 2016. Le petit-fils de Kendor officiait à 2.000€ la saillie. A son arrivée au Haras des Granges en 2013, Mathieu Daguzan-Garros disait de lui » J’avais suivi de près la carrière de ce cheval qui était entrainé par Jean-Claude Rouget à 2 ans, à 3 ans et à 4 ans. Il était précoce et pour autant a constamment progressé ensuite. Ce qui m’a aussi beaucoup intéressé chez lui est cette marque « Kendor ». Ce dernier est un chef de race qui a beaucoup apporté aux courses françaises durant ces 20 ans dernières années. A titre personnel, j’ai d’ailleurs été très heureux avec Kendor qui m’a donné Kendargent, élevé ici au Haras des Granges et qui est devenu le fameux étalon que tout le monde connait. Les Kendor ont un tempérament très marqué, le côté mâle dominant s’exprime beaucoup. Aujourd’hui comme il l’était déjà en course, Never On Sunday a naturellement du « bouillon », mais il sait aussi bien se poser. «